Introduction :
Les trois portraits dépeignent chacun de manière indirecte et narrative un vice sous la forme d'historiettes: Agyre = sottise, Acis = préciosité, Arrias = vanité. Le registre est satirique.
Problématique : En quoi ces trois portraits sont satiriques ?
I) L'art du portrait
1) De petites histoires, historiettes sous la forme de saynètes.
- texte narratif et descriptif : présent de vérité général
- Arrias : portrait fait à partir d'une petite histoire
2) Une portrait vivant, mis en scène
- des vices incarnés dans des personnage ce qui permet de mettre des noms sur le idées
- les dialogues rendent le portrait vivant : théâtralisation
3) Un art de la chute
- Argyre : elle parle toujours et n'a point d'esprit
- Arrias : plein d'orgueil : on lui montre qu'il se trompe
II) Une satire féroce de l'homme
Ces portraits pointent des défauts
1) Acis : l'homme précieux
- "diseur de Phébus" : métahpore
- précieux, pas toujours ridicules comme dans Molière, ce sont essentiellement des intellectuels
2) Arrias/Argyre
- Arrias = présompteux, vaniteux : ironie/satire : antiphrase : "tout lu, tout vu"
- Argyre : satire de la conception féminine, belle mais manque d'esprit
3) Peinture pas seulement de l'homme de cour mais de l'homme tout court
- universalité des portraits : pronom indéfini "on"
- présent de vérité général : "elle parle toujours mais n'a point d'esprit" : vérité qui s'encre dans le temps
La Bruyère agit en moraliste = fait réfléchir.
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