Commentaire de texte : Portrait de Mlle de Chartres, La princesse de Clèves, Mme de La Fayette

Introduction :

La princesse de Clèves est un chef-d’œuvre du classicisme et du "roman d'analyse". Le roman évoque dans une langue pure les troubles de la passion amoureuse. Ce dernier paraît sous Louis XIV, en 1678, de manière anonyme. L'histoire se passe 120 ans plus tôt dans cour d'Henri II. Mlle de Chartres doit par convention se marier avec un homme mais cette dernière préfère Mr Nemours. Cependant, elle ne va pas avec lui après la mort de son mari mais au couvent.


Le portrait est presque panégyrique.

Problématique : En quoi le portrait de Mlle de Chartres est un éloge de la vertu ?

 

I) Une peinture de la cour d'Henri II

 

          1) La cour

• un recul par rapport à la cour d'Henri II : 120 ans tard

•  la galanterie de la cour

          2) Le regard

• "Attirer le yeux" : la société du paraître

• champ lexical de la vue 

Dans cette société du paraître où la galanterie prévaut : Mme de Chartres donne une éducation originale.

II) Une éducation à la vertu

          1) Réflexion sur l'éducation faite par une femme "extraordinaire"

• problème à propos de l'éducation au XVII ème siècle

• augmentation de la peur en ce qui concerne l’éducation des jeunes filles

          2) Pessimisme de l'amour

• antithèse : "agréable"/"dangereux"

• éducation de Mlle de Chartres est équilibrée comme en atteste les rythme binaire à l'inverse des rythmes ternaires pour les vices de la cour.

III) La peinture de Mlle de Chartres : un modèle de vertu

          1) La beauté physique 

 

• portrait mélioratif

• autant de fois "beauté" que "vertu" : aussi belle que prude

          2) Le portrait moral

 

• la vertu mène à l'ataraxie (tranquillité de l'âme)

• la foi est plus forte que la passion

Ouverture :

            Mme de La Fayette dépeint un exemple de vertu et près d'un siècle plus tard ce sera la libertine : la Marquise de Merteuil qui fera l'objet d'un portrait détaillé lettre 81 des Liaisons dangereuses.