« Cannibale » a été écrit en 1998 par Didier Daeninckx, écrivain français né en 1949 et auteur d’une quarantaine de nouvelles, d’essais et de romans noirs. Il est issu d’une famille modeste, sa scolarité fut difficile et c’est à l’âge de onze ans, lors d’émeutes dans son quartier, que naît chez lui l’envie d’écrire.
En tant qu’auteur engagé, Didier Daeninckx axera ses œuvres sur la critique politique, sociale ainsi que sur la mémoire du souvenir d’un passé trop souvent oublié. Dans ce roman: Cannibale
, Didier Daeninckx nous relate un fait divers véridique de l’histoire du peuple de Nouvelle-Calédonie. Gocéné, vieux kanak de soixante-quinze ans, raconte ce qui s’est passé lors de L'exposition coloniale de 1931
, comment lui et ses amis ont été dupés, traités et, pour une partie d’entre eux, échangés contre des crocodiles.
Pour lire la suite, rendez-vous sur la nouvelle version de notre site :
http://expo-etude.fr/cannibale-didier-daeninckx/analyse-de-roman-cannibale-didier-daeninckx/
, Didier Daeninckx nous relate un fait divers véridique de l’histoire du peuple de Nouvelle-Calédonie. Gocéné, vieux kanak de soixante-quinze ans, raconte ce qui s’est passé lors de L'exposition coloniale de 1931, comment lui et ses amis ont été dupés, traités et, pour une partie d’entre eux, échangés contre des crocodiles.Pour lire la suite, rendez-vous sur la nouvelle version de notre site :
http://expo-etude.fr/cannibale-didier-daeninckx/analyse-de-roman-cannibale-didier-daeninckx/
Vous évoquez les répétitions du roman, telles que la fuite dans Paris des kanaks. Seulement, dans votre étude du roman, vous répétez vous même à plusieurs reprises que vous n’appréciez pas forcement ce genre de récits mais qu'il vous a intéressé car le sujet est toujours d'actualité. Je ne suis absolument pas qualifiée en littérature mais cela m'a interpelé.
RépondreSupprimerCertes, cependant je pense que l'on peut être intéressé par quelque chose que l'on n'apprécie pas forcément.
SupprimerPour la fin, lorsque son corps fait demi tour' je pense qu'il a été tue par les premiers coups de feu. Sinon, pourquoi utiliser le mot 'corps'? Qu'en pensez vous?
RépondreSupprimerje viens de finir d'étudier cette oeuvre en cours et je pensais aussi qu'il avait été tué mais non. Je vais vous expliquer, la phrase "mon corps fit demis tours " c'est pour exprimer le fait qu'il regarde derrière lui, qu'il regarde son passé. Que le fait d'avoir raconté son histoire au deux autres kanaks lui a fait "du bien".
SupprimerDans mon contrôle (un QCM) la question était :
La dernière phrase du roman est "Mon corps fait demi-tour"
la reponse était : Gocéné se retourne pour regarder son passé
Je penses cela aussi. Mais, Gocéné vient de se rappeler les paroles de Caroz, lorsque ce lui-ci l'a sauvé... Peut être que l'auteur insinue que Gocéné agit sans se poser de questions, donc sans réfléchir, juste en étant un vrai humain qui ne se demande pas "pourquoi..." dans certaines situations. Comme Fofana, qui sauve aussi les jeunes gens.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerGocéné n'a pas été tué "par les premiers coups de feu". Personne n'a été tué en 1984 (époque où joue cette scène) par un mitraillage depuis un hélicoptère.
Eloi Machoro http://fr.wikipedia.org/wiki/Éloi_Machoro et Marcel Nonnaro ont été abattus par le GIGN, mais dans des conditions plus ou moins compréhensibles. C'était certainement pas une bonne chose de les abattre, mais ce n'est pas le sujet ici.
Mr Daeninckx fait en effet de la propagande très partisane en insinuant que l'on aurait mitraillé des Kanaks.
Bien entendu, le lecteur aurait aussi bien pu comprendre que les jeunes ont tiré sur l'hélicoptère, ce qui s'est réellement produit.
Mais préparé par une centaines de pages de récit tendancieux, le lecteur imagine une chose fausse.
Ce n'est pas un mensonge de la part de Mr Daeninckx, il a juste guidé son lecteur innocent vers cette idée fausse.
PS:je vis en Nouvelle-Calédonie depuis 1984 et peux effectivement me permettre un avis sur cette époque.
Je ne suis pas en accord avec toi même si c'est sûrement vrai ce que tu dis, un livre est un livre et, l'auteur n'est pas obligé de suivre la réalité !
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